tisseur de poèmes

Les enfants avaient mangé avidement tous les plaisirs d'un lancer de boules de neige pour enfin goûter  sous leurs pépiements de rire aux plaisirs d'une gaieté tellement printanière par les bourgeons de son soleil d'hiver  sur une pelouse parsemée de miettes de blanc .

On pouvait lire sur leurs visages rouges comme une montée de sève  cette vie qu'ils mordaient à pleines dents malgré les coups de vent glacial qui jalousement les pinçait. Réchauffer  les poussins tout crottés  d'ébats d'un chocolat chaud  qui s'empressent à leur tour  de reproduire  sous des dehors chaleureux  une volée de bises toutes fraîches   et quelques traces de bisous sur les joues d'une mère en guise de remerciement .

Se faire attraper par un semblant de printemps sans l'ombre d'une crédulité  car dès qu'un rayon se pointe ,c'est pour capter l'attention d'un camarade de jeu .Une nature joueuse avec les hommes pas toujours fair-play .

Quand dans un jardin les enfants se taisent parce qu'il fait trop froid ,parce qu'il pleut  ,la fenêtre regarde dans un vide .Béni soit celui qui vient et comble nos lacunes .Le sommeil  éternel viendra toujours assez tôt et cette fois le désert sera définitif.