Retrouvailles
C'est mon quartier , est ce encore si sûr ?
Je ne pourrai plus y marcher mais écrire sur ce qu'il a été
Ce qui en faisait l'âme ne pourra plus parler
Ces gens d'après , une mixité mais une migration des coeurs
Prisonnier de la rue , de l'appartement
Une lumière mais pas trop
Un masque si blanc que je ne voyais plus l'ombre derrière le visage
Vivre sans , sans jamais avoir connu
Une montre Cartier qui n'a plus de temps
J'ai besoin d'un mythe pour que survivre ce que j'étais
Prisonnier , je rasais les murs , écrire avec mon corps
Un texte est une part de nous même
Comme les pas écrivent sur l'asphalte
Maintenant une plaque de rue , un souvenir
Ne reste qu'un petit jardin secret
Obéir , se résigner
Epeler un verbe , comme les pétales d'une fleur
Se faire conversation
Ne pas être seul , s'accompagne d'entreTiens
Pour une embauche dans une ville monde
Comme si ?
Croire que tout est écrit d'avance pour toujours
Les évènements ne sont pas prévisibles ou trop tard
Pas déterminés mais probables
Là il y avait , là , là , là comme un air de chanson
Une plaque commémorative , des fleurs pour réchauffer
Le souvenir
Il faudrait un trompe l'oeil , un dialogue !
Regarder PART la fenêtre
DéméNAGEURS , un pont , de l'autre côté du fleuve
Une zone libre d'esprit face à l'espace occupé
Migration des coeurs dans une source d'origine
Ses cheveux tombant comme un arbre qui ploie ses branches
Ses ,cils les herbes folles d'un regard qui n'est plus habité
Ses yeux n'ont plus la couleur indigène
Sa peau de chagrin se mélange à la pluie tropicale
Elle pouvait tout se pairemettre
Se nourrir de choses plus grande qu'elle
Une passion dévorante qui mangeait la vie à pleine dent
Maintenant elle se demande si elle doit accumuler des connaissances
Ou croire en quelqu'un
Maintenant les braises jouent toutes seules leurs musiques
Cavernicole sa main de poète
Dehors les décombres d'un regard jeté :débris stylisé
Blessures d'une ère révolue
Quelques temps auparavant un exemple à perpétuer
S'approprier la force que pouvait irradier les vestiges
Maintenant la brume d'un oeil blanc occidental
La ligne claire a sauté les épisodes précédents
Elle se caresse les cheveux du regard
Comme un coup d'oeil dans le miroir
Avant de partir
Son art parle aux jardins
Ses pupiles comme des petites fourmis ou d'autres insectes noirs
Les fleurs ouvrent leurs pétales comme des oreilles
Se ferment le soir comme un baiser
Entre les deux leurs parfums ,un dialogue silencieux
Dans le timbre trémolo de ta voix
je sais que tu vas décacheter
Entre l'ascendant , et le descendant
le babil des rus et le brouhaha des rues
Vérité fragmentaire, savoir la lacunaire
Notre génération béat
A notre rapprochement ébat
Nous regarder de tous côtés
D'un temps pour certains avec lequel tout s'en va
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