rêverie d'un écriveur solitaire
Il la renverse sur le lit
Comme une flaque , elle est partout
Ses caresses l'essuient
Le peigne noir de ses cheveux ' s'échoir '
Il coure sa plume
Beauté anachronique aux regards de tous ces instants
Pourtant toujours dans le présent
Mais belle est un mot tabou
Cet adjectif sonne trop le franglais
Sonner est bien approprié pour ' bell '
L'appeler cloche et elle se met à balancer un ding dong comme un dites donc
Et puis belle se décline en nuances !
Elle n'aime pas non plus porter des tresses
Cela donnerait à son visage un air espagnol (tres)
Elle est juste elle
Et surtout pas l'intime universel de toutes les histoires d'amour
Un film qui n'existe pas
Il la voit , la dessine de lettres
L'écrivain qui a entête se libère au bout de ses doigts
Il prend des notes sous la dictée d'un imaginaire
C'est un rédacteur
Ce sont les lectrices et les lecteurs qui déroulent la bobine
Le mot est l'émotion pour eux
Au rythme de son pas , ils et elles accourent
Comme les pas d'un être aimé dans l'escalier
On ouvre la porte comme la page
Avant même qu'il soit arrivé , le doigt est déjà posé sur le premier mot
De l'ouvre-age .
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