tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

S'étourdir

Les réverbères ivres de lumière
La folie , les plaisirs mais aussi se donner bonne figure 
Les monuments éclairés
A la lumière du jour ,sobre décor 
Le moindre fond de bruit tel une caisse de résonance 
Les oiseaux de nuit marchent imperceptiblement 
Recouverts d'une brume matinale en guise de châle 
Mais sous leurs pieds la lie du sol sait 
Il cache leurs pas fracturés sous une ombre
Les jours se recyclent pendant ce temps 
Le poète lui dit tout ce qu'il a dans la tête
Au point de ne plus exister dans sa tête 
Pour qu'une nouvelle pensée habite à nouveau son corps
Pendant ce temps il tourne en rond tel un cercle de jeu 
Tout ce monde a besoin de se recoller, de se recoudre 

Tu es passé un soir quand ma tête se vidait de vers libre
Je ne t'ai pas vu
Le lendemain
Je me suis retrouvé les mains attachantes
Tes attaches avec moi 
Moi qui vis en l'air dans tes pensées 
Tu es un attaché de presse : un lien de papier , aussi
Tu t'attaches , tu te détaches comme une feuille
Mais c'est moi qui me console de t'avoir quand même
Tu captives
C'est moi le prisonnière de la passion
J'aimerais que tu t'attardes 
Mais tu n'aimes pas quand c'est attardé 
De peur que cela se périme , appartient au temps passé 
Comme si c'était une grande règle de l'art de ne pas s'attarder
Des fois j'ai peur que tu sois un vampire tu es peur du jour 
Je suis attenante pour toi quelque part
Je ne sais jamais où 
Même pas un parfum qui pourrait me conduire à toi 
Comme un souper romantique j'allumes les bougies 
Je me mets à rêver à cause du temps qui tourne sans rien
Quand je ne m'y attends pas
Quand l'espoir s'est envolé pour un aujourd'hui
Quand cela devient ennuyeux , tu es séduisant
Tu es l'imprévu tout en sachant que tu reviendras
Comme ton pays d'origine ,tu reviens sur les lieux
Une terre sacrée 
Quand de jour tu rencontres d'autres femmes
Portent des masques au cas où elles se ressembleraient
Un cordon qui relierait une île 
Pas une vraie île car tes écrits seraient mouillés 
L'encre se dissoudre
Papier mouillé plus lourd tu ne pourrais plus repartir 
Il faudrait que je te mette dans une bouteille 
Laisser les vagues messager 
Mais tu passes sans que je te vois
Comme un frisson de vent
Mais un grand frisson de désir pour moi
A relire encore et encore
Au nombre des frémissements je pourrai deviner ton âge
Comme lire l'âge des arbres
Effleurée comme pour me laisser encore fleur
Tu te glisses ,je m'abandonne
Ton pas glissé sur la nuit 
Les derniers voiles avant l'aube 
Puis les nuages toujours changeant

Les maux qui retiennent la frénésie du soir
Les mots qui veulent combler une pensée 





14/10/2021
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