tisseur de poèmes

Un' vide 'grenier 

De vieilles" affaires "

Sous le comble  : le plus haut degré 

Mais toi tu étais au- dessus de cela 

Dans ta chambre  des photos de défunts  

Tu avais  arrêté  le temps 

Ce qui te restait à vivre n'était plus qu'un extra 

L'âge avançant , ta peau  se pliait

Comme on plie les vêtements pour les ranger  dans une valise

Car tu savais que cela serait ton dernier voyage 

Tu avais peur de la mort parce que tu tenais à la vie

La mort fait partie du cycle de notre vie  

Mais tu ne comprenais pas pourquoi tant d'autres mouraient si tôt 

Comme si la mort avait un âge  

Dans le bus , le métro  on te proposait une place assise 

Mais à la fin tu cherchais ta propre place  

Tu ouvrais les yeux sur la réalité 

Car il était trop tard pour éluder   

Te savoir dans un monde inconnu , inquiète 

Comme autrefois , t'étais où ,tu vas où , donne de tes nouvelles

On ne sait pas comment c'est    , si  ça fait mal ! 

Tu as écoulé tes vies anniversèrent 

Tes petits vers un âge adulte 

Premiers pas, première  bougie, première dent  ...

De vieilles choses rachetées comme un souvenir d'une époque  qui prendrait de la valeur

Une antiquité  jusqu'au jour  : c'est quoi ce truc  

Plus aucune place pour une histoire 

Nouvelle histoire  

Rien à faire ensemble  , décalée d'un rang  vers la gauche  

S'élever au premier rang  , le dernier c'est pour les cancres

Juste une esquisse  

Car à la minute  même où  elle se termine

Déjà un autre monde :  un dessin complet   vide sa salle petit à petit 

Nous ne nous voyons pas vieillir   

C'est moi  sur la photo ou quelqu'un d'autre 

Plus de spectateurs même  pour soi même 

Ton réveil n'a pas sonné 

Dans tes yeux  on pouvait lire  : une vraie bibliothèque 

Maintenant un livre d'images à rebours 

Jusqu'au premier jour   ... silence 

C'est moi qui remonte le réveil   pour un rêve  

Le retarde pour te retrouver

Mais ne l'avance plus  car j'en connais la fin