sans lignée
Son dernier essai
Le pardessus de couverture ,le trot des pages et le titre qui crie
Fouette cochée
Une dernière traversée théâtrale :les tentures
Un quatuor à cordes
Flèches directionnels dans les quatre points cardinaux
On ne sait pas où ira l'esprit
Sur lequel des barreaux d'échafaudage d'échelle des cieux
Le souffle d'un dernier discours ,sa parole manquante
Il est parti un hiver ,dernière plateforme roulante des saisons
Dans un flamboiement où les ombres s'agitent
De son dernier texte rescapé évoquant
Le grand volcan à explosion solaire
L'île hydravion
Sur le chemin vide ,sans empreinte de pas ,sans crampons sur la neige fraîche
Plus de traces piégées dans le sable mouillé
Le pianiste des mots a oublié son clavier
Mots sans histoires
S'avançant dans l'effroi de cet hiver
Un vent d'âme
Dans son dernier sommeil tout de lui s'est relâche
Telles les courbes convexes des ondes sur un lac de larmes
Plus qu'un genre neutre ,une nature morte
Une poignée ,sa quantité de vie terrestre entre dans un monde
Qui nous a échappé , fini
D'un lieu de vie à un gîte improvisé
Un désert dans lequel on entend bruire un rire
Quelque chose de rassurant dans une singularité
D'un butoir d'un long quai ascendant jusqu'à l'origine
Il n'avait pas d'enfants , de femme
Ici bas on attend des coups de projecteurs de l'obscurité
Histoire trop "chère" pour voir le jour
Dans un dernier point de vue la terre maintenant
orpheline
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