tisseur de poèmes

Belle comme un jour d'été

L'espoir ne cède pas  à la peur 

Forcer le trait à en éclater les coutures 

En parlant d'elle , je parle de moi 

Ce qui arrive aussi bien qu'aux hommes qu'aux femmes 

Après tant de baisers , de caresses dépensés ,elle se retrouve nue 

Déjà déshabillée pour partir léger 

Parce que j'aime ,je vole l'intimité d'un être 

A la fois célébration et trahison 

Elle avait bâti une prison pour conquérir sa liberté

Elle n'était pas faite pour rester à terre 

Alors que faire de ses rêves si celle qui les a suscités n'est plus là pour les réaliser ?

Je continue à chercher  les traces que ses yeux ont dû laisser quelque part  

Mais au bord de la mer , c'est depuis longtemps l'automne 

Toutes les  vagues sont tombées ,il ne reste plus qu'une mer dénudée 

Et  ces quelques lignes de flottaison