séparation
Derrière la vieille grille en fer forgé
Les mots qui existent depuis si longtemps
Se trouve une grande superficie blanche
Toujours à déchiffrer
Le silence de ma main , telle une barque silencieuse , accoste une caresse
Ta peau ondule de frissons ,
la fièvre d'un désir pour se chambrer à bonne température
Tes lèvres comme le rebord d'un verre
Attend la boisson de mes lèvres baiser
Pour savourer l'hydromel , le breuvage des Dieux
Mais n'es tu pas dans un paradis ?
Tu n'en veux pas descendre
Tu veux toujours monter plus haut
Comme pour connaître tes limites et même te dépasser
Atteindre un recorps !
Tu restes femme , mariée ou non
Tu es toujours unie sans jamais changer de dénomination
L'homme lui devient mari , quand il s'unit à toi
Comme s'il perdait une humanité juste pour être la clef de ton bonheur
Aimerais être honnête et emprunter à toutes les formes de littérature
Pour exprimer sous tous les jours ton soleil levant
Pas qu'une poésie , trop réductrice
Le soleil couchant ombre mon plaisir
Après l'amour , il sépare son corps d'elle
Comme s'il se coupait de toute lumière
Le ciel noir plombé d'oiseaux alors
Tournent autour d'un bloc chu d'un désastre obscur
Il ne reste plus au visiteur de ruines qu'une image de ce qui a été
Car toute grille qui s'ouvre , se referme aussi
Car toute grille se rouille sous les larmes
Car toute grille grince avec le temps
Il ne reste plus que la silhouette du forgé
Derrière il ne reste plus qu'une étendue à reconstruire encore et toujours .
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