tisseur de poèmes

tisseur de poèmes

séparation

Derrière la vieille grille en fer forgé

Les mots qui existent depuis si longtemps 

Se trouve  une grande superficie blanche  

Toujours à déchiffrer 

Le silence de ma main , telle une  barque silencieuse , accoste une caresse

Ta peau ondule de frissons ,  

la fièvre d'un désir  pour  se chambrer à bonne température 

Tes lèvres comme le rebord  d'un verre 

Attend la boisson   de mes lèvres   baiser  

Pour savourer  l'hydromel  , le breuvage  des Dieux

Mais n'es tu pas dans un  paradis  ?

Tu n'en veux pas descendre 

Tu veux toujours monter plus haut  

Comme pour connaître tes limites et même te dépasser 

Atteindre un recorps !

Tu restes femme , mariée ou non

Tu es toujours unie  sans jamais changer de dénomination

L'homme lui devient mari , quand il s'unit à toi 

Comme s'il perdait une humanité juste  pour être la clef de ton bonheur 

Aimerais être honnête et emprunter à toutes les formes  de littérature  

Pour exprimer  sous tous les jours  ton soleil levant 

Pas qu'une poésie , trop réductrice 

Le soleil couchant ombre mon plaisir 

Après l'amour  , il sépare son corps d'elle 

Comme s'il se coupait de toute lumière

Le ciel noir  plombé  d'oiseaux  alors 

Tournent autour d'un bloc chu  d'un désastre obscur

Il ne reste plus au visiteur de ruines qu'une image de ce qui a été   

Car toute grille qui s'ouvre , se referme aussi

Car toute grille se rouille  sous les larmes 

Car toute grille grince  avec le   temps  

Il ne reste plus que la silhouette du forgé 

Derrière  il ne reste plus qu'une étendue  à reconstruire encore et toujours .



25/09/2012
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