Sept jours et la lumière fut
Je vais mettre un pied chez toi
L'autre attend ta longue marche pour me donner la paire
Ton pied dans mon beau toi
L'autre passe un savon pour un pied beau
Guérir la plaie de notre humanité
Les racines d'un arbre de vie qui voudrait retrouver ses feuilles
Après six pieds sous taire dans ta lecture silencieuse
Les miens sortiront de terre pour notre alexandrin
Jusque là nous n'avions laissé aucune Thrace commune
Il est temps maintenant de prendre notre pied pour parler d'une même voie
Habité par la réalité de deux mondes sans abîmer personne
Nous découvrons tout à coup que nous pouvions nous aimer
Tout le monde croyait que c'était la guerre entre nous
Jeune femme canon ,bombe sexuelle ,nos rencontres boum
Soulagés parce qu'on pouvait se dire qu'on existe
Que nous n'étions plus s-existe
La sincérité et la beauté de notre relation qui nous unit sans apprêt social
L'avant social d'une forêt de bois sauvage à l'état brut
Où l'on s'arrache comme des troncs déracinés
Où l'on ne se lave plus les mains comme Ponce Pilate
Mais où nous nous frottons les mains de joie par nos retrouvailles
Les gens du pays se prenaient en grippe et se faisaient vacciner
Pour éviter la contagion ,eux voulaient rester ensembles
Ils restaient sur la grève pendant que la colère montait
Ils voulaient faire des vagues
Maintenant nous ne voulions plus nous faire prier
Chacun a rangé toutes ses affaires qui traînent
Pour que la dernière fenêtre de l'avant s'ouvre sur un grand jour
Une place nette pas différenciée
Il n'y a pas péril en la demeure
je t'attends de pied ferme sur le seuil
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