tisseur de poèmes

Ne plus être bidon ville

Nature morte biodégradable avec sa palanquée

De journalistes qui t'assaillent de ses micros 

Tu n'aimes pas  les micro-trottoirs

Car faire le trottoir te rappelle le macro 

Tu préfères les larges avenues

Que sont les petits matins face au grand soir?

Sur laquelle tu roules en vélib

V pour victoire et lib pour libération

Monter et tourner la bicyclette bleue

Sans perdre les pédales 

Tu détestes les boutons ,les fermetures qui t'enferment 

Tu veux sortir  des clôtures et régler tes comptes :tu vas payer

Tu souhaites être loin des turbulences 

N'es-spa ?

Te remettre en forme

Oublier l'épuise-tte parce que tu es crevette

Une chevauchée naturelle qui revient au galop 

Quitter le château de sable pour retrouver la mer de nuages

S'envieronner pour une flânerie

Retrouver la bête-ise 

Etre flânelle et se la couler douce 

Ne pas s'enferre 

Ne plus se camoufler derrière les imprimés 

Ne plus lire ce qui la presse

Avec ses colonnes d'articles prostyle

Le bénitier nonchalant qui roule en calèche -vitrine

Samu-ser :urgence à vivre.