tisseur de poèmes

De ma fenêtre les vagues me mettent en gym
Celle d'une course de haie ,chaque rouleaux
Puis d'un saut en longueur 
La vague à peine arrivée , qu'une autre veut la dépasser
Puis la forme d'un électroencéphalogramme sur le sable mouillé
Puis me rendant dans la salle de bain
Devant le miroir instant 
Un et temps séparés d'un s moelle épinière
Adéquation de sa personne à l'instant 
Présent éternel d'un reflet
Elle met son doigt sur le silence
Ne rien dire de sa nuit 
Dans sa soloTITUDE elle joue avec elle même 
Un pion en forme de serrure pour un jeu de clefs
Une carte à jouer alphabétique 
Le t et son envers le f
Ou le placement d'e la lettre y 
Comme la première ébauche à l'envers de l'idéogramme d'homme

Pour ne rien dire 
Une porte qui donne sur la rue 
S'en va avec les pas 
Marée haute humaine
A transporté le monde qu'elle a quitté 
Marée basse 
Se fondre dans les éléments disparates 
Pour un collage fétiche 
Premières lignes justifient à elles seules
Que je me penche sur elle 
Venue d'un ailleurs secret 
J'élargis ma curiosité 
Ma langue est dans l'impossibilité 
A cesser d'émettre des sons 
Ma bouche se fend alors d'un poème 
Mais quand tout s'évanouit aussitôt l'intention du message 
Perçu ,il reste encore un baiser 
Et là je sais que tu n'existes pas pour ne pas exister