solitaire
Comment être hors temps c’est à dire non musical
Dans cet espace de travail
Comment être arythmique dans cette mouvance
Et ce volubile qui impose sa musique
Cette matinée de radio permanente dans le bureau des chefs
Sa deuxième langue bien pendante
Comment être soliloque anonyme
Dans ce brouhaha dominateur où chacun voulait se raconter
Toujours la même histoire , les mêmes mots ,la même intonation
Et ces cris poussés comme un animal en cage pour se faire remarquer
Mais jamais on ne leur dit rien
On me reproche de ne pas m’entendre avec les autres
Que la construction d’un sujet mécanique soumis
Et ce dominant si souvent imprévisible
Implacable qui pouvait exploser d’une humeur
Le faux toujours moi qui ne voulait pas me fondre
Pourquoi toujours moi ,ai je dit?
Pas même des larmes blanches que l’on aurait pas vu!
Bien sûr on vous rétorque que c’est vous qui vous mettez son pression
Mais je la sens partout dans mon corps
Mais ce détail fait tâche dans le travail !
Vous sillonner chaque matin sur un triste cire
Mais sans musique
Reproche d’ aller à la rencontre pour parler , travailler !
Pourtant une façon de se dégager de cette emprise
Alors aujourd’hui la mémoire d’un vivant
Les répercussions de ses souvenirs de deuil ,enfouis
Remontent à la surface
Une histoire écrite par un il qui n’était qu’un un
Que chacun se demande si c’est la même histoire !
Et ces dehors en tournée une autre vie
Le vrai d’un faux intérieur ?Une utopie
Pour des nuits boule au ventre qui ne retenait que ces matinées
Comme s’il n’y avait pas d’après- midi
Des après -midi sursis
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 7 autres membres