Solitaire
Il était une fois dans un département oxymore
Arrhes dèche
Pendant un orage qui prend en otage
Un éclair qui te cherche
Toi aux chaînes rouillées que jamais tes larmes
N'ont pu dissoudre
Et là un homme qui attend que l'on construise un pont
Au cas où un navire accosterait
Un homme qui en attendant se met à écrire des lettres corsetées
D'encre comme à une galante imaginaire
Sur un téléphone fictif qui met en ligne des mots
Qui restent sans appel
Dehors sur les trottoirs de ligne on entend les pas de mots
Qui ne résonnent jamais de ton écho sur les collines ,
Qui ne peut te refléter dans la rivière asséchée
Il n'y a que les pluies de minuit qui ne concluent que
Le jour précédent pour laisser au jour d'après un ciel clair et limpide
Passer en coup de vent
Comme un dernier coup de pinceau
La dernière touche
La finition
Mais sans prévenir : arrive dans un moment
Un coup de vent comme une caresse dans les cheveux
Je suis pré passée pour te faire patienter !
Qu'à temps tu ?
Qu'est ce que tu fais ?
Plutôt qu'est ce que le temps fait avec toi ?
Tu ne vois pas l'heure tournée ?
Les aiguilles vacillent , s'évanouissent
c'est bien ici ?
Me suis je trompé d'adresse ?
Voir au détour de la rue !
Regarde tout de même au dedans
Que vais je lire dans la rue d'attente ?
Si au moins il y avait des cacahuètes et un verre de je ne sais quoi
Yeux rivés sur le cadrant
Le temps passe et repasse
Marcher de long en large
Temps inutilement perdu à ne rien faire
Comme si le fait de rencontrer quelqu'un
Le temps ne peut plus exister qu'à deux !
Quand tu as quelqu'un tu ne comptes plus le temps
Tu sais qu'il sera là
Mais de l'autre côté ,seul , il ne veut pas perdre une minute
Comme si son train de vie allait partir
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