Solitude métaphores
Sur les planches au bord de la mer
Nous marchions
Une plume chapeau bas
Respect à cet océan
Puis un embrun de causette
J'ai pris l'écume au loin pour un bateau fantôme
Tiré par un attelage de vagues
Encore un coup de mon imaginaire cocher
Et toi du bas du cou jusqu'à la ceinture
Une enceinte avec ses gradins
Et ta mâchoire qui s'accroupît
Déplace tes sons plus fort que le vent
Ma langue qui se courbe devant le palais pour dire elle
Et puis à la nuit , je ne suis plus qu'un "luit"
Montre de quel bois je me chauffe
Le bel âtre d'une belle au bois dormant
Les rideaux s'ouvrent comme une robe de chambre
Ceinture comme cordon se frottent en dénouement
Je suis ses yeux ses oreilles sa langue
Son objection se manifeste quand je n'ai pas d'inspiration
En me laissant écrire, c'est qu'elle retrouve et révèle son identité
Qu'elle se plait dans mon décor car elle peut y rêver,
Elle me laisse faire : je mets son projet en mots
Rien qu'un poète solitaire
Epousant le silence
Et dans l'objet immobilisé
Fait revivre ce qui lui s'y rattache dans un élan de souvenirs
Puis reposé ,se retrouve comme le seul grand arbre dans un champ
Marron crème
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