tisseur de poèmes

Les croqueurs de mots : les lecteurs
La paresse qui fait lire des prix littéraires
Parce que l'on a choisi pour eux
Malgré cela , tout le monde ne sait pas
Il donne ce qu'ils ne savent pas qu'ils attendent
Spectacle de rue avec ses acteurs
Expulsion pour celui qui marche en regardant bien autour de lui ,devant lui
Pour celui qui n'est pas dans une pensée , un songe , sur un portable
Quand je prends l'avion , une fois au -dessus des nuages
Le paysage n'est plus qu'un leurre
Ecrire ce qu'on ne sait pas posséder dans sa mémoire
Je suis digressif
Bien des personnages , histoire, linguistique ,philosophie aussi
L'homme orchestre
L'oeil sauvage qui prend un sujet à vif
Mots , phrases tassés sur une feuille
Une virgule balaie et met en petit tas
Le souffle pousse les mots
Un tourbillon dessine un mouvement
Un sens interdit
C'est une bande blanche au milieu
Deux demi cercles comme des yeux
Des yeux qui braveraient l'interdit
Une bande tachée
Les gouttes d'encre d'une nuit absolue
Qui se voudrait relative
Le style bien enlevé
Comme un Dieu jaloux qui voudrait ravir
Un livre interdit
Qui aurait comme pénitence
Ne ressembler à rien
Ne pas chercher à plaire
Mais n'est pas une recette pour retenir l'attention ?
Partager une opinion
Mais avec un mot de sept lettres
A part supprimer une lettre comment être équitable?
Des mots assidus
Un sursis tant que les mots sont là
Un écrire qui a la prétension de ne pas être