suffit d'y croire
Le chevalier blanc de temps obscurs
l'ombre d'une écritures qui planent Que le soleil apparaisse et la fasse disparaître Que ce temps soit de bon augure Mais le temps a ses raisons Tient -il un cahier des charges ? La peur du loup blanc Tous ces mots , petits moutons noirs Le poète est le berger de son crayon comme un grand bâton La blancheur du sucre et les mots fourmis Enjamber les lignes comme s'il y avait de l'eau, un trou Un espace sacré Les mots malades devant la blouse blanche I will be vers , there en anglais mais le poète entend vers Les mots pluriel de l'émail ,le poète le veut ainsi Son texte , une boîte à musique L'ouvrir pour qu'ils se mettent en marche Sinon des mots posés sur une feuille Dans un ordre , une logique ou non Un texte abstrait de tous gestes La gestuelle c'est le maniement du crayon Les liés pour qu'ils n'aillent pas voir ailleurs Les déliés innocents Le cercle restreint de son regard , la pupille Voir , sa plus simple expression Mots au garde à vous devant le passage des yeux lecteurs Il emmène ses lecteurs assez loin Mais ils ouvrent leurs espaces à la hauteur de leur lecture Un poète anonyme Ils ne veulent pas attraper la ressemblance mais la correspondance Dans leurs regards profonds ,il se voit disparaître Que suis alors , encore Ecrire en blanc ,clarté du geste Ils vont se sentir obligés de souiller, gribouiller Une ombre qui éclabousse un habit bien propre Alors il faudra la neige pour tout recouvrir Des flocons pour recouvrir les mots Des mots capuchons Le temps capricieux qui fera tomber la pluie Les bourgeons de parapluie qui vont éclore Le parapluie des hommes couverts Il est bond d'y croire à cette poésie Petite grenouille verte ou reinette ? |
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