tisseur de poèmes

La caméra stylo 

Le crayon tourne  ses lettres 

les Arts et lettres 

En trois ans écrire les Mots ,puis les Choses  ,enfin les Mots et les Choses

Combien de temps relier les liens empêchés de ton  corps et de ton langage ?

Tu es là avant d'être quelqu'un 

Tu ne seras plus là après 

Entre temps que seras tu ?  Que vais -je faire de toi ? 

Quand tu commences à voir la lumière , c'est  ton âme qui rentre dans l'au-delà

La nouvelle vague t'a rejetée sur le sable  comme un vague espoir 

Pour le  nouveau roman  la réalité était un leurre 

Dans ton décor naturel  , sans éclairage alors  ,ta présence semblait si naturelle 

Que j'en t'oubliais presque

Les mythes, les légendes que j'avais écoutés , puis lus ,enfin vus 

Me semblaient si banales  , si quotidiennes 

Tu étais la plus belle mais tu ne le savais  pas

On jetait des pavés mais dessous le sable t'avait mis sur le pavé

Tu tenais maintenant le haut du pavé

C'était la fin du transport amoureux 

Celui des  vagues qui te portaient à bout de bras 

Maintenant il suffisait de se trouver quelque part  

Pour que tous les admirateurs du coin rappliquent

A guetter la moindre de tes phrases 

Elle a dit  qui se lit dans toutes les presses 

Rues avenues remplies d'une foule hystérique

Ces années n'existaient pas 

Nous les avions vécues sans jamais prêter attention aux jours 

Les beaux jours vécus comme si nous étions dans le noir

Depuis nous regardons en arrière car devant nous c'est la fin de notre histoire