tisseur de poèmes

Toi qui as été de toutes mes plumes
Toutes mes créations 
vos histoires , vos émotions
Pourtant qu'une tache d'encre qui a coulé 
j'y ai vu tant de vous ,
Je me suis oublié pour conter tant de rêves , de songes
Une plume qui ne voulait pas des doigts de celui qui écrit 
Juste partir ailleurs ,trahir l'auteur 
Tromper avec la vie et le vivant
on s'était dit demain quand tu m'as apporté ce bouquet
On s'étais promis de s'aimer quand nous serions plus grand
Le futur c'est l'infinitif plus la terminaison du verbe avoir
mais j'ai eu beaucoup d'avoir sauf toi dans ma vie
Un infinitif qui sonne définitif 
un amour infini
est ce peut-être pour cela que rien de nous a eu lieu
Nous voulions de l'illimité 
Mon cahier de fleurs séchées a toujours les tiennes 
Mes pensées ont encore leur parfum
oublier même l'imaginaire s'y refuse 
Dites le avec des fleurs il en restera toujours un herbier
comme une poésie dans un cahier d'écriture 

Vous me direz rien qu'un banc 
Un banc d'autrefois où j'aimais t'y retrouver
Pour un câlin , un baiser nature
Sans les fards d'un amour comme il faut 
Un amour étrange , surréaliste 
Moi qui avais refusé de t'embrasser dans une salle obscure
Je voulais du romantisme 
Faire surgir le moi 
ne pas copier une histoire de ciné 
La belle actrice 
ce n'est pas elle qui devait me donner envie, désirer 
Aujourd'hui les feuilles 
tous mes poèmes 
viennent s'asseoir 
remplir ce banc 
sur lequel personne ne sera plus
C'est le grand arbre ,ancêtre des grands coeurs
Qui se le réserve pour nous 
c'est la nature qui nous le rend 
comme grand peintre et son chevalet 
sous le soleil ,tournoyante ,colorées 
tune fais tourner la tête 
manège 
un banc sur lequel se reflète 
la pluie a laissé un miroir 
Pour nous faire encore beau 
deux bras ,corps unis