Le vent de la jeunesse fait passer dans la plaine désolée
Comme abandonnée précipitamment
Le coeur bat , la vie respire , le temps s'arrête comme autrefois
Voile mutine pour ne pas être morne plaine
Ne pas jaunir
Pourtant la lumière divine cache une menace énigmatique
Comme si surfait , surjoué dans un temps dépassé maintenant
Angoissante beauté entre la force du bien et du mal
Un moment pour abjurer , encore temps !
Puis soudain à couper le souffle
Un avion y somnole sans aile : un brûlot
Le silence pesant du témoin fortuit d'un message qui ne lui est pas directement adressé
Au seuil d'une tragédie
La résille de ses yeux de braise
Le brûlis d'un sol , une incongruité qui grésille
Ce qu'il ne fallait pas
Alors il fixe l'horizon pour toujours avoir un avenir
La plaine elle restera entourée de montagnes formant... dépression