Tu ne sauras jamais, la personne est vraie mais l'histoire inventée
Un petit matin annonciateur d'une alcôve
A peine levée que déjà couchée au grand soir
Habitée dans ton deux pièces
Puis logée dans un immeuble de rapport
Juste imaginée , racontée ,sublimée
Puis ouvrir la fenêtre de mes yeux pour laisser s'évader les idées
Remplir ma pièce de ton parfum ,
Tout ce qui était dehors à te regarder
Etait si éphémère ,tu étais là puis disparaissait
Si naturelle car tu ne te savais pas observée
Pas de pose séductrice , de charme séducteur
Mais une simple lecture de ton corps en mouvement qui se lit comme un texte
Puis comme tout ce qui s'invite dedans
Prend une autre dimension sans jamais perdre de sa fraîcheur
Une bouffée forte et prenante , saisissante
Dans mes bras comme si je voulais retenir
Cet air qui ne fait que passer , cette onirique invisible
Qui voudrait vivre une histoire ,
Ne plus être regardée comme les pages d'un livre
Je reste connecté par delà l'image
Le contact intime de nos touchers , une tension permanente
Le corps naturel qui devient augmenté
La respiration , l'ardeur qui nous font grossir de passion , d'envie toujours plus intenses
Palpitant , éclairant de découvertes
Descendre une profondeur inattendue
Remonter sur une échelle de baisers , caressant de nos mains courantes
Mais des corps toujours attirés plus haut vers un sommet de plaisirs
Qui restera toujours frustre tant qu'il n'a pas atteint l'orgasme
Intarissable jusqu'au moment où tout se rafraîchit au point qu'il faille fermer la fenêtre
Mais garder le souvenir d'un bonheur qui ne se mesure jamais
Car même la simple différence infime de ce que l'on a vécu avec la réalité qui reprend ses droits
Ne ferait que déterminer un vainqueur et un vaincu
Ce qui en détruirait toute sa force .
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