Tu rumines ...quand soudain mon train passe
Parler dans le vide
Pour faire le plein des sans
Sur ton visage on peut lire en grève chez "lip"
En rupture de "banc" tu es assise seule sur ton tabouret
Artiste tu descends la rampe jusqu'à la fosse
La bête en toi rampe et te fait tomber dans la fosse de son repas
Des fois ,aigrie , désabusée tu manques d'ouverture aux autres
Tu fais ton entrée encadrée de vers
Dans une mécanique bien huilée
Car si cela craque cela rappelle trop ton squelette
Bien qu'écrivant des vers tu sois déjà morte ?
C'est en ton sein qu'on trouve vocation
Comme si cette offre s'adaptait à la demande
Donne moi ton sein !
Je ne vous dis que ça
Dans le soir de mon ignorance
Tu es la lumière du paradis
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