Un appel
Une feuille blanche qui s'agite ,le taureau d'une écriture
Tu regardes la vitre
Comment serais je dehors ?
Tes doigts glissent sur la vitre embuée
Arracher le reflet
Ta présence muette arrime l'espace
Ta place ne pouvait être ailleurs
Je cherche à t'actualiser
Mais l'intimité compte plus que l'originalité
Deux points qui brillent dans le noir
Besoin de se rassurer d' une petite lumière dans le noir?
On dirait des boutons de manchette et l'habit noir d'une sortie au
Spectacle
Deux brillances comme une mer qui a ses vagues pour s'exprimer
Boutons de nâcre fermés comme une huitre
En écrivant j'avais poussé le vers où
Pour que rien ne s'en échappe
Fermer la verrière et elle devient opaque
L'exercice finit il ne reste que les petits yeux brillants
Qui se sont habitués au noir
Dehors on entend les applaudissements comme le bruit d'une averse
Dans le noir quand un souffle se produit on ne sait jamais
Ce qui a été déplacé
Si les lèvres voyaient
Les yeux embrasseraient du regard
Si les lèvres voyaient
Les yeux mangeraient du regard
Si les lèvres voyaient
Ce sont les yeux qui en diraient long
Des lèvres qui ont une autre fontion
Parce qu'il y a la langue
Yeux fermés ,lèvres ouvertes jusqu'au fond du regard
Ce sont les joues rosies qui remplacent les lèvres
La langue comme une main qui étreint et caresse
L'ex/citation d'une oeuvre littéraire
Droit de citer
Langue de bien /séance
Rapport à l'appui de ce que l'on avance
Deux points
Sourcils et cils guillemets
Tu avances penchée
Vers l'avenir
Quand tu te retournes vers la mer
Tes pieds sur terre
Tu grandis jusqu'aux nuages
Tu alignes les mouettes et les goélands sur chacun d'eux
Comme une écriture codifiée
Et le vent qui pousse les nuages remplis
Comme aller à la ligne sur une machine à écrire
Dis tu viendras dimanche ?
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