tisseur de poèmes

Comme si l'automne n'en finissait  plus

Quelques feuilles mortes sont encore accrochées  aux arbres 

La rubrique d'un fait d'hiver  

D'un journal du soir  car le ciel passe du noir de pluie  au noir de nuit

Deffrayer  la chronique d'un hiver glacial 

Les nuages ne versent pas  au compte -gouttes dans  chaque foeil

Le vent la fait tanguer et éprise d'un mal de mer elle n'a pas d'autre répit que la terre

Un tronc propriétaire terrien a des branches à louer 

Un temps alloué pour un modèle été hiver  au printemps ou en automne

On ne sait plus où sont les branches des racines

Tellement l'hiver prend racine

Etreintes chaleureuses de bras orphelins

Bras levés de pleureuses qui prennent les  averses pour des pleurs 

Mains ridées pour un dernier good bâille

Avant leur dernier sommeil

Feuilles d'or , enluminure d'un livre de prière 

Convoitées par la Grande  faucheuse pour sa collection d'hiver

Les nouvelles petites mains bourgeons

Pour une belle robe de mariée printanière 

Demander sa main qui va s'éclore  comme une main ouverte

Dans un  clic clac  un cliché d'amour pour un fruit défendu