Un long week-end de campagne
Ca y est les candidats sont tombés dans le panneau
Se découvrir d'un fil sur nos antennes
Les promesses "deux fois " pour les deux élus
Après di-manche, lundi fut la belle
Trinquer des lèvres ,en cas de victoire et canapés de pâquerettes
Le poète s'étonne que le temps ait passé , de ce qu'il a passé
Comme si tout était relégué dans un imaginaire , une part de rêve
L'impression du déjà vu allume la lumière du temps qui est bien passé par là
Une mémoire broussailleuse qui a besoin d'être défraîchie, élaguée
Elle l'empêche de mourir tout à fait
Ne pas se laisser ensevelir
Pourtant la terre qu'il a peur de quitter sera sa couverture éternelle dans son dernier sommeil
L'envie d'atteindre l'inaccessible sur cet amas qui s'accumule
La seule voie essentielle à ses yeux
Les chemins tout traçés : des prêts à découvrir sans surprises
Car ce n'est pas toi qui a décidé ,on a pré-vu pour toi
Le poète regrette de ne pas entrer les airs et les odeurs dans ses paysages poétiques
Il veut montrer que sa langue est assez riche pour acceuillir une oeuvre
Le traducteur du livre de la vie
Comment il peut y répondre pour parvenir à s'entendre avec ses lecteurs
Pour boucher les trous , il invente une richesse de situations
Sur toute une journée , sur tous les mots dits ,sur tous les mots hors sujets ,
Une compréhension sur ce qui a été oublié
Piocher des mots dans les livres pour un scrabble poétique
Des pensées qui vont ,qui viennent dignes d'un long week-end
Les personnages font leurs clips
Lui est sur son clipper ,il a laissé derrière lui son Pâquesbot
La bulle teint de ses lecteurs : rouge de compliments , de colère ...
Sans émotion de censure ,son impression sent sûre
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