tisseur de poèmes

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Une barque

Une barque fend l'eau du Mékong
Ce faisant elle coupe les ondes en
Demi cercles
Elle s'enfonce dans le mauve
Vers le son du gong
Tel les vèpres occidendales
Dans l'ombre dorée d'un monastère
Les moines orangés chantent un mantra OM
Ils ont perdu le h de homme
De leur voix gutturale s'échappe le chacra de leur moi
Ils tombent dans l'endormissement tantrique
Or , orange , bruit de la descente du soleil
Les nuages de nuit s'assemblent les uns contre les autres
dans un gong
Les bords des rives sauvages deviennent rêveur.
Dans le ciel l' étoile nirvana du bouddha
Au petit matin un homme assis sur une chaise en bois
Devant une fenêtre
Rideau tiré ,torse nu
Il porte un regard sur le réel tel un point de vue sur une cible
Pour marquer l'éphémère réalité
Dans un postlude le monastère se lève blanc comme l'aube
Puis le toit doré d'un soleil qui se lève
Dans le bruit glissant d'un sutra
La barque s'en retourne


11/03/2022
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