tisseur de poèmes

Sur la verdure généreuse ,nos verdeurs égoïstes dans un paysage verdoYen 
Verdir à l'écoute du soprano verdier de  l'illustre Verdi
Dans cet universel ,l'humain fait tourner la Terre 
De gauche à droite , de droite à gauche ce qui produit un souffle 
Et sous la chandelle des vieilles lunes s'écrit l'histoire  
Le soleil religieux fait baisser la tête en prosternation
Lever la tête en adoration
Quand tout se tait quel bruit pourrait satisfaire le silence ?
Il parait que parler c'est déjà commencé à guérir !
Le Verbe de Dieu pour nous soigner ?
Sûrement pour que l'homme esquive ses idée reçues
Dans le ring de ses rides frontales
Qu'il décale son regard ,retire la cale qui retient son oeil 
Pour ne pas pas qu'il se ferme 
L'homme ,sculpture fontaine souvent prompt à des postillons 
d'élocutions en coulée de mots 
S'abreuver de belles paroles
Pour que l'homme DIssimule , cesse de simuler
Quant au poète , il se met aux écritures 
Au gré de ses vents d'inspiration 
Il ne dit jamais "levant" pourquoi devrait -il venir que de l'est 
Et pourquoi être il préfère ses propriétés :avoir
Sous le couvercle du toit de sa maison 
On l'entend bouillonner de travail
Jour de tempête dans des vers d'eau ,ses vagues à l'âme
Des textes toujours par deux  
Le premier volet puis le second 
Il interroge ,déroge 
Eprouve , éprouvette ,tube aux pastilles de mots homéopathiques 
Sa devise impossible à manquer qu'il met dans sa musette
Il est dans une inversion des rôles telle la réversion d'un vêtement
Aujourd'hui il a pour thème sessile
Dépourvue de tige à même le bois d'un banc
La couleur de ses yeux ?
Bleu mer, vert feuillage ,marron terre 
Elle répond comme au temps des sociétés antiques aux phénomènes naturels 
Elle parle toute seule 
Le vent attiré par le bruit comme le bruit des pas dans l'eau attire les vagues
Mais le vent a t-il besoin de cela. pour intervenir lui qui sait montrer sa force dévastatrice
Dans ce monde le bien vit de l'équilibre entre le bien et le mal
Puis sans que l'on sache pourquoi 
Un lecteur a déniché un recueil sur l'étagère à l'écorce rugueuse
Le bruit de son ouverture ,un chien qui aboie 
Elle se réveille
Son histoire se termine 
Le lecteur reste à un niveau de lecture , ses yeux en aplomb sur la ligne