tisseur de poèmes

Pensées encore froissées de désirs en désordre 

Rides-le e a perdu son accent après une longue nuit corporelle 

Le sens de la parole lui échappe 

Ce n'est pas un petit geste que la beauté -

Qui rapportent ses doggy bags sous ses yeux 

Ses yeux ont plus d'images que les moindres photos 

Celles qui ne s'éteindront qu'avec elle 

Les plus intimes même si le décor et les personnages étaient communs

Ou bien le petit détail furtif que personne n'avait remarqué ,

Tous occupés à regarder ailleurs 

Nous restons dans le carcan que nous nous sommes imposés

Si habituée aux  faits et gestes de son compagnon

Qu'elle se donne le droit d'être une autre

Elle prend bien sûr une plus grande prise de risque

Mais elle dépasse ses limites

Seule spectatrice de sa vie sans personne pour juger ses actes

Tu pensais avoir de l'expérience 

Tu te retrouves ignorante 

Tu as besoin de pimenter ta vie 

Ta raison était devenue  déshonnête avec toi même 

Suis-je moi déraisonnable et un autre doué de raison 

Tu bats de l'aile comme le grand oiseau de nuit 

Mais des ailes te poussent ailleurs 

Qui ramènent le jour là où tu te trouves 

Du moment que tu ne reconnais plus rien de ce qui t'entoure

Jour-née invisible en noir et blanc passe à la couleur

Chacun dans sa propre cellule , nous sommes les maîtres du barreau 

L'avocat du diable 

Un coeur se dit heart en anglais mais en franglais

He-art,s-heart :l'art gens 

Le métal qui purifie ,la souffrance assainie 

Pas un être corps-rompue par une méchanceté qui t'enferme

Rompre pour libérer la lumière intérieure .