une porte de poésie
Une porte claquette
Toujours un ressortir d'entrebâillement
Jouer à chatoyant
Quand la lumière touche , tu changes de couleur
Et cette lumière de création
Pour y voir à travers
Toi qui cherches Dieu
Attribuer un sens à chaque sortie
S'échapper d'un sol historique
Figures de la pensée comme un visage parabole
Je n'aime pas feuilleter les pages
de peur que les mots ne tombent
Le temps use les hommes
Les rend usages
L'ingratitude me fait vieillir
Je me souviens d'un point de pleine lune dans la nuit anonyme
Je t'ai laissée entrer pour ne pas te laisser seule dans le nocturne
Au jour d'un carat temporel
Le tapis devant le lit s'est envolé
Par la fenêtre ouverte du jour
A laissé dessous les poussières éphémères
Je me suis retrouvé dehors comme le pouls
D'une solitude qui soulève des feuilles mortes
Ce n'est plus le même lieu
Ce n'est plus le même évènement
Comment pourrais encore m'en souvenir ?
Il n'y a plus d'instrument de musique
Comme si on avait supprimé moncrayon pour écrire
Je n'ai plus que la parole
Je place dans la bouche secrète de ton esprit une
Enonciation de tel sentiment ,disait Claudel
De par ma parole ,les mots dont les sens sont donnés
Les significations disponibles ,mon intention va au-delà
Fixe le sens des mots par lequels elle se traduit
Les mots usés repris par une intention neuve
Mais la vérité d'hier sur laquelle je peux encore revenir
Aujourd'hui?
J'éternise un moment fuyant
Dans ma poésie tu retrouvais ce que j'y avais mis
Mais dans mes paroles l'émotion et les sentiments ne sont
Plus que fantômes poétiques
Lorsque je reviens à moi ,dois je constater un amour faux ?
Un amour vrai lorsque je change ou la personne aimée a changé
Et quand le lieu a changé ,change t-il forcément l'être ?
N'est -il plus que fantasme?
L'existence ,c'est un mouvement où je me dépasse
Je ne pourrais jamais rien être
Un certain ici , un certain là bas
Possibilités indéfinies
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