tisseur de poèmes

L'anbeau l'anbellelit ce texte nouveau échappé 

Qui a laissé des traces d'évasion dans son emprunté d'écriture 

Mais maintenant que ses pensées sont rédigées 

Son esprit vide circule librement sans être repéré

Un je qui se paume dans les lignes frontières de sa main 

Une elle devenue photographie aérienne l'espace d'une planque 

Pas trop vieux pour ne pas offenser l'aurore 

Pas trop jeune pour ne pas offenser  l'aube

Tu t'endors et tu te manques 

Avec l'éloignement ,ta présence prend tout son sens 

Sans ton corps ,tu fais subodorer mieux que toi même 

Tu manques aussi parce que tu n'existes pas

On te passe une balle sur le grand terrain du monde

Pour te donner un but  

La passe est individuelle mais elle ne peut se faire qu'avec les autres

On attire ton attention sur ce point

Ce point d'eau qui retourne à la source 

A un point tu es sur le point de repartir à zéro

10 ,O1 

Maintenir ton unité  dans un tout cohérent 

Remplir à moitié ,l'autre moitié un vide qui me comble