J'aimais quand tu restais sans effets
Mais entre nous quand ne me faisais-tu pas d'effets ?
Dans ta robe velvetine qui rime avec valentine
J'aimais quand elle tombait parfaitement
Tu ne pouvais pas décevoir mes yeux découverts
Quand à nue ,ils ont entrouvert les guirlandes de cils
Pour entrer dans un monde de velours de rayonne
Le velours dévoré toute la lumière pour des caresses d'ombre
Le scintillement de mes yeux disloqués sur ton corps désarticulé qui allaient et venaient
En haut , en bas , sur les côtés
Je versais dans ton cliché toutes mes émotions
A tes sensations, notre lieu commun
Nos vêtements sur le mal portant enviaient notre bien portant amoureux
Les tiens attendaient la fin de notre rapport
Le moment où tu commences à te refroidir
Pour te couvrir à leur tour
J'aime regarder la constellation d'émotions
Toutes les petites graines de sable qui ont germé nos éternels étonnements
Ce grand désert où tout est à bâtir , à peupler
Châteaux de sable, hommes des sables
Ce grand silence universal ,ce spectacle gratuit qui se paye de souvenirs ,de présents si lointains
Notre près à portée de nos télescopes
Tu as beaucoup de tenues mais je préfère quand tu te lâches
Je déteste te voir détenue dans une prison de tissus comme tissus de mensonges
Que ta vérité éclate ,évasion capiteuse , tout s'éclaire
Le trait tourne le dos pour tâtonner son écriture à l'aveugle dans le désert blanc
Objet de parole sans avoir la parole
Confection d'un ouvrage
Ta photo prise au hasard ,un corps sans nom,
Incapable de renvoyer le regard que je t'adresse
Valentine dans mes bras ,mes mains sur ton dos, ta face cachée
Les tiens sur le mien , ma face sombre
J'ai devant moi ton look total ,un couple structuré , couture
Un vrai amour dans lequel rien ne s'évade
Pour faire venir du désir , pour tromper en secret
Je ne me trompe pas ,dis
Je ne veux pas te tromper