tisseur de poèmes

Tu travailles dans les affaires 

Quand je t'ai rencontré ,

Tu as bu un canada dry avec l' homme de paille 

Lui avait commandé un vin de paille 

Nous avons parlé à bâtons rompus

Mais ce sont  tes paroles que j'ai bues 

La paille des mots et le grain des choses

Tu portais une robe pailletée d'or 

Et ta rencontre orpailleuse  ne risquait pas de me mettre sur la paille

Chez toi , j'aime regarder le placard 

Je suis séduit par tes vêtements en tissus matelassé 

Sur lequel  en petites tenues nous  habillons notre amour de baisers et de câlins 

Jouer la dame vestiaire pour laisser nos déshabillés faire l'amour 

Ta jupe portefeuille à écrire bien garnie 

Armoire fermée par ton coeur battant 

Que j'adore ouvrir sans prendre une veste 

Juste te prendre en taille 

Dans le dressing les vêtements se tiennent droit 

Leurs parties inférieures restent libres

Celles des jambes qui sont friandes de shopping

Sans se mettre la tringle

Les cintres me rappellent ta cambrure ,tes courbes 

Le crochet lui accroche l'intérêt que j'ai pour toi

Sans jamais me dire: "tu peux toujours te l'accrocher "

Tu es exquise quand tu coupes tes effets à ma taille.