Vers
Elle avance comme le câlin d'une vague
Elle traverse la chaussée
Les zébrures sont les planches de bois du petit pont suspendu
De chaque côté les flots de voitures aux quatre portes cardinales
En face , c'est toujours mieux
Elle sort d'elle même pour un face à face
Sa dégaine sans pistolet car l'autre est attiré
Elle va mettre de l'animation côté pile
Mais ne se laisse pas impressionné
Les yeux tirés comme ses cheveux ,
Ses effetsralgants blancs jusqu' à la mi-coude
Tenue de soirée de son oeil noir
Cils et sourcils comme le masque de zorro
Le bonduel d'un western spaghetti
Le trouble liquide des yeux commence à se reposer
Les formes évanescentes se précisent ,la confusion se dissipe
Des événements sans rapport apparent provenant du paysage environnant et mes pensées associatives
Glissent les uns sur les autres et soudain s'immobilisent
Sa robe paillette d'argent laisse apparaître en transparence son maillot de bain
Une sirène à ok corail comme un poisson d'avril laisse l'âme son des habitants coi
Pourquoi un tel remue mé-nage ?
Un beau coup de filet de pêcheurs
Son sourire gibs fluorescent passe à travers l'émail
Déterminée ,elle ne finira pas en queue de poisson
Elle laisse derrière l'intensité de la lumière sur l'eau turquoise
A force d'avancer ,elle n'est plus dans mon champ de vision
Je succombe aux voix de sirène
Et roule mes souvenirs dans son flux
Le reflux laisse la mémoire d'une é-toile de mer
Sur la laquelle j'ai peint le mot amour sur le sable
Pour que seule la mer l'emporte vers elle
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