verticales
Son vocabulaire est identique
Il n'avance pas
Alors il décide d'employer d'autres mots , d'autres tournures
Pour enfin avancer
Peut-être perdu dans l'immensité des mots
Il se réfugie dans un milieu clos protecteur
Voir défiler les mêmes regards sur sa prose
Son cercle de lecteurs et de lectrices
Il aime à s'abandonner aux mots dans un acte texuel
Sous la lumière métallique ,un jour de ciment gris
Il construit des phrases abris
Les abris bus d'un poète à son heure
Orpailleur de soleil
La moindre pépite de rayons
Il aime quand il se met à briller sous la pluie
L'arc en ciel porte les couleurs
Une poésie ambulante dans le monde des idées
Hep taxi
Des fois il prend prétexte à recouvrir un mot
Qu'il entend partout
Comme pour un anniversaire qui donne une suite
Il n'aime pas que la langue reste figée
Faire un journal
A la fin tous ses mots bout à bout : une vie
Se mettre dans la situation de quelqu'un qui regarde une femme
De face , puis ses versants
Composée de petites îles sur lesquelles on s'attarde
D'îles en îles jusqu'à la presqu'il
Puis en fin de carrière sur le continent
Le jour où il a pris son stylo et s'est mis à la verticale
Ses premiers pas d'écriture
Précédé d'une longue période de découverte au sol
Pour préparer ses pages , ses toiles
sa fin comme celle de tous les humains
Une ligne d'horizon , un encéphalogramme plat
Mais une ligne tout de même
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