Un manteau de velours noir à reflets de soie violets
Chaussures pointues et gants noirs
Une Japonaise qui salue de ses yeux
Une dame noir qui tient son portable à la main
Attend la vibration d'un appel
Un jour d'accordéon et mon esprit s'envole vers les années avant-guerre
Pendant qu'il joue des gens assis s'occupent de leurs téléphones
Il est d'un autre temps ,une fausse note dans cette ère technologique
J'ai descendu les marches argentés qui se déroulent tel un parchemin
Station République , m'appelle je sors
Je quitte ces âmes de papier
Car écrites dans mon destin
Je me rends au bord du monde
Profite du ciel tombé sur terre
A ciel ouvert
Jusqu'à la fermeture
Je reste près du quai d'Orsay
En bon français quai d'or''dit"
Puis quand le ciel reprendra sa place initiale
Ma poésie va se surpasser
Au point d'être réelle