visage derrière la vitre
Malgré la buée qui se forme et les gouttes de pluie
Se dérobe un visage derrière le carreau
Visage qui ne voulait rien dire mais qui a pris
La signification que ma pensée voulait lui donner
Toujours emprunter ce qui ne se laisse pas d'appartenir
Mais chacune des réalités empruntées n'est que ce qu'elle est
A condition de se mêler aux autres réalités
Dans un monde de langage et un monde de dire
Ce n'est qu'un monde de perception ,un monde qui nous montre
Jamais celui d'un être totalisant et réfléchissant.
Des jours d'un carat temporel
Je me souviens de ce point de pleine lune dans la nuit anonyme
D'une rencontre nocturne ,de ce grand texte
Puis à l'approche du jour le tapis volant et la poussière éphémère dessous
Le pouls d'une solitude qui soulève les feuilles mortes
Un passerais par- là tel un écho qui résonne
Pourtant il n'y avait rien d'arrêté entre nous
Pouvait passer où tu voulais
Avant que l'azur ne se craque de nuages
Que l'esplanade ne soit une promenade éclaboussée
Peu importe combien ça coûte
Ce qui compte c'est tout faire pour te garder présente
Le temps de d'apercevoir ,je me penche à ma table
Comme ployé sous le poids d'une branche aux fruits mûrs
Ramener à la vie un amphi
Des mots sur une ligne comme une rangée de sièges
Jouer à chatoyant
Une lumière qui touche et une couleur qui se change
Non point passé comme plume au vent
Mais retenu par un courrier
Parce que tu sais que je vais revenir par une écriture
Pas que dépouillé par la portée de ses mots
Mais présent par sa chair d'écrivain
Son oeil appareil photo en bandoulière
Comme une guitare
Un cliché assis autour d'un feu de camp.
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