vogue
“Une love story fantôme “ , dit la petite page
Du noir et blanc je fais surgir la lumière
Dans le saoul sol de mes pensées tous les petits vers
Malle dans sa peau prêt à partir avec elle
Arborant mon angelot comme noeud papillon
Une écriture portuaire qui attend l’eau forte pour aller voguer
J’ai épargné depuis si longtemps le blanc
J’ai mis la pièce d’à côté de mon porte monnaie le dernier jour de décembre
On dit que le matin ment après la nuit
L’instabilité de mon regard sur toi ne me donne pas le mal de mer
Et puis la pensée ou la vue des objets divers ,des personnes variées dans les rêves
Sont le reflet de la journée
Quand ma page sera saturée de mots , je sais qu’il n’y aura plus
Que toi et moi
Dominé par le soleil noir de l’écriture , le masque sonne le glas funèbre
Mais au- delà du masque et la plume , une vie littéraire à nous lire
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