tisseur de poèmes

L'escalier qui monte en gamme 
Jusqu'au ciel bleu 
La grande ouverture ,nuages comme instruments d'orchestre 
La poésie tient à elle seule tout le décor 
Te voir en clair 
Je croyais brûler de désir mais ne suis que flambant neuf
A l'aube l'ombre de ton visage 
Tes yeux injectés de sang le coucher de soleil
Après cette nuit d'amour 
Depuis notre embrassée ,nouveau mot en ée 
Caresses sur toi appelées E-manuelles 
Il fallait que j'aille voir
M'y arrêter , m'y attarder 
Telle que tu as été saisie 
Toi le point d'un i comme un soleil
Chacun se rue vers le i 
D'un syndicat d'initiative pour obtenir le moindre dépliant
Où en bus , en métro , en tramway , à pied
Alors qu'il suffit d'une simple volée de marches 
Celle que tu sens qu'elle te mènera 
Rien n'est écrit 
Puis un lâcher de colombes quand tu redescendras

Plus de marches , toi seul les aura montées