tisseur de poèmes

En noir et blanc 
Comme si tu m'avais trahi
Peut-être d'avoir ouvert les volets 
Toit patiné par le pluie 
Pendant la nuit 
Tu as glissée sur le rêve de glace au matin
Après ton dernier patin avant de partir 
Je mets la couverture comme pour encore garder de sa chaleur 
Une chaleur sans les cendres 
La braise s'est éteinte quand nous nous sommes endormis 
Cendres envolées tel un héron quand la fenêtre ouverte
La pièce retrouve ses meubles 
Oubliés ,nous étions seul
Impression que la pièce a été repeinte 
Le décor n'est plus le même
Le piano qui est resté sur la touche se remet à jouer 
La pendule qui avait son/aille 
Annonce les heures passées sans elle 
La lumière a fait intrusion et a tout voilé 
Les choses s'étaient figées pour ne pas déranger 
Nous 
Qui a retiré son lacet ,s 
Partie pied nue pour ne pas faire de bruit 
Le froissement des draps un language codé ?
Je suis ailleurs 
A se demander si quelque chose s'est passé 
Qui n'était pas moi 
Sous la passion rien ne vient vous piquer ,pincer 
Aïe, c'est moi