XX L
Cinquante ans au XX ème siècle
Le temps étale où elle s'expose sur la grève nue
A palper le fruit mûr
Pas de thermes recherchés ,ni de salse-pareille
Juste un geyser sur un banc de sable
Quelques gouttes diluées dans un vers d'eau
La chaleur a racorni se cuire
J'aime faire alors un cuir pour lier les mots avec toi
Pour l'histoire d'un soir
Une coucherie de soleil qui laisse ta fleur dé-boutonnée
Mettre fin à son jour pour finir la nuit
Les vagues battent le phare pour empêcher la mer de dormir
Le désert est une virginité ,
Dans le sable chaud, les pas aux "empruntes "jamais rendues
La surface vergetée de ta peau marquetée et truitée
Je sable ta route versglacée de mirages
Dans lesquels se regarder faire l'amour
Tes cheveux reptiliens lâchent la rampe
Dans le limon d'un escalier
Pour laisser Dieu te former
Le soleil prédateur laisse la nuit sénescente
Dans un dernier élan étique la mort râle
Mes cendres dans la terre brûlée
Mes espérances consumées
Mon point d'ancrage parti en fumée
Attendent la sirène brocanteur surgit d'une mer de sable
Pour me délivrer d'un passé mou qui hésite à être matière
Je ne suis plus qu'un texte qui aime à être retouché
Débouché sur quelque chose pour laisser couler à fleau
Un quelque chose qui mène à tout à condition de s'en sortir
Même dans un état de ruines ,elle recherche à reconstruire l'ensemble
Un grand Elle qui traverse les siècles X L, XX L
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