tisseur de poèmes

Je laisse le vent me caresser ,me bercer 
Au rythme des cheveux sur mon visage 
Comme le balancier d'une horloge
Faire de ce moment un rêve , un beau rêve 
Puis quand le vent aura cessé 
Me réveiller au soir et t'aimer 
Mes lèvres en avant comme sur le rebord d'une fenêtre 
Regarde ton baiser qui va passer 
Lèvres mises en évidence comme un repère 
Tu lèveras la tête pour approcher ton visage du mien
Le vent caresse les vagues 
Réversibles en paillettes d'écume s'envolant 
Deux ailes ces deux lèvres 
Réversibles d'un corps de langue dans un baiser
Tu ne vois qu'un horizon entre les deux 
Cette fine ligne qui les partage
Ces cils qui rament comme pour les rejoindre 
Mais mes yeux ne sont que pour voir
Alors ai besoin de mes lèvres pour te toucher 
Une vague qui donne et reprend en grain de sable 
Comme de la monnaie 
Une vague qui se donne pour reprendre en grain de 
sable , me faire songer , rêver 
Je ne voulais pas du jour , j'avais besoin de toi 
le jour n'avait pas satisfait mon regard , mon ouïe , mon gôuter
je ne voulais pas laisser à mer ma journée
Le ballon oval de mon visage 
A rattraper de tes mains 
marquer l'essai d'un baiser